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Photo du rédacteurAlizée Bortoluzzi

Gare au burn-out pendant le confinement....

La période du confinement obligée par l’apparition du coronavirus Covid 19 dans notre vie apporte son lot de changements dans l’organisation de notre temps et de notre espace. Restons vigilants à ne pas nous laisser envahir.






 


Depuis le 17 mars 2020, nous nous sommes trouvés soit confinés, soit tenus de poursuivre les missions de travail à distance ou au sein même des usines, des entreprises, des hôpitaux, des cliniques, des forces de l’ordre, des pompiers, des cabinets médicaux, des transports, de l’information …


Les repères spatio-temporels ont d’abord disparu


Voilà qui révolutionne toutes les habitudes, les rituels, les horaires et l’organisation. Après un temps de sidération plus ou moins long, le fonctionnement habitude du cerveau reprend ses droits : il a peur du vide !


Nous trions, nous rangeons et nous nettoyons :

Notre intérieur, nos relations, notre rapport aux gens et aux choses qui perdent ou gagnent une importance nouvelle.


Nous faisons TOUT ce qui n’a « jamais le temps » d’être fait :

Bricolage, réparations en tous genres, raccommodages, peinture de l’escalier…


Nous regardons des tas de choses :

Les réseaux, les infos, des séries en retard, des films, des conférences…


Progressivement le temps se remplit de nouveau…

…et de nouvelles priorités se font jour… C’est là que peut survenir un autre écueil : ne pas avoir profité de ce temps de repli pour se poser, s’écouter, se rencontrer, se découvrir…


STOP !

Je me permets de venir tirer la sonnette d’alarme. Tout ce qui a « besoin » d’être nettoyé et rangé, tout ce qui a « besoin » d’être fait, lu, vu… n’est pas forcément prioritaire !


(Re)Devenons notre priorité

Et si nous ajoutions à nos journées dont j’entends qu’elles deviennent « trop courtes » ou « trop longues » des moments pour prendre soin de nous ? Respirer, se reposer, pratiquer une activité physique en intérieur, chanter, dessiner, méditer… Et si nous devenions vigilants à n’emplir qu’un peu notre espace libre pour laisser entrer des sensations ou des expériences nouvelles ? Ce temps d’arrêt nous offre le merveilleux cadeau du présent, apprenons à le savourer avec, par et pour nous-même.


Laissons votre culpabilité dans le placard

Ce n’est pas parce que nous prenons du temps pour nous que nous le volons aux autres. Quand la vie tournait à plein régime et que la liberté de sortir et de partager ne mettait personne en danger, nous avions installé des moments de récupération : des pauses café, des déjeuners entre collègues, des temps de transport voués à la lecture, à l’écoute de musique, et plein d’autres activités douceurs… Ce n’est pas parce que nous sommes chez nous que nous n’avons plus le droit de prélever sur nos journées de précieuses minutes de calme, de silence ou au contraire, de bruits !


Soyons celles et ceux par qui le changement arrive

J’ai écrit cet article parce que j’entends vos témoignages, vos remarques, vos inquiétudes et aussi parce que j’ai moi-même failli tomber dans cet écueil. Trouvant ici une aubaine de temps libre pour FAIRE et APPRENDRE, j’ai presque failli oublier d’ÊTRE.


Or, nous ne sommes pas des « faire humains », nous ne sommes pas des « savoirs humains », nous sommes des « êtres humains ».



Reprenons le pouvoir sur notre temps

Le fait de rester chez nous nous offre de belles occasions de profiter de beaux moments de plaisir.


Prenons grand soin de nous pour nous (re)voir bientôt !

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