Léa Gluszak, sophrologue et ostéopathe fait le point sur l’apport des techniques de sophro pour aller mieux.
C’est d’abord en ostéopathie que Léa a été diplômée, en 2008. Et c’est un de ses professeurs d’ostéopathie qui lui a suggéré de découvrir la sophro. C’était logique, « notamment pour le travail de relâchement du diaphragme. Une meilleure oxygénation du corps humain, c’est une meilleure santé. »
Pour la jeune thérapeute, si l’on parle souvent du mal de dos comme du mal du siècle, l’expression est un cliché. « Même si beaucoup de douleurs sont liées au stress, au manque de sommeil, notamment pour les dorsales, les cervicales et les lombaires. » 60% des douleurs auraient le stress pour origine.
Le relâchement, obtenue en utilisant les techniques de sophrologie, fait donc du bien. Il survient plutôt facilement. Avec un peu d’entraînement, on peut aussi remplacer une sensation douloureuse par une sensation agréable, « mais c’est un apprentissage » souligne Léa.
Quand les patients ne sont pas prêts, Léa intègre des techniques de sophro, tout en douceur, au cours de la séance d’ostéopathie. Il arrive aussi que certains corps, enfermés dans leurs tensions, ne soient pas « manipulables ». Là où les deux disciplines convergent également, c’est quand elles permettent aux personnes qui souffrent, au fur et à mesure des séances, de prendre conscience de son corps afin de mieux l’apprivoiser. « C’est une étape pour développer ce qu’on appelle le potentiel santé »a ajoute Léa.
Apprendre à se détendre donc, mais aussi avancer sur le chemin de l’autonomie pour que notre corps ne soit plus étranger, voilà qui est motivant pour soigner le dos. Et porter, chaque jour, un peu moins de poids.
Luc Biecq
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